Droits des salarié·e·s : on cesse de jouer dans les studios !

Communiqué de presse 12/02/2025

Les salarié·e·s du secteur du jeu vidéo sont le moteur de la création et de l’innovation, sans lesquels cette industrie n’existe pas.
Pourtant, elles et ils subissent une précarité alarmante, des conditions de travail dégradées et une pression constante due à la course au profit imposée par les grands groupes du secteur. Licenciements abusifs, précarisation, temps de travail élastique et discriminations sont là l’inacceptable norme d’aujourd’hui.
La violence des conditions de travail empêche les travailleur·s·es de pouvoir faire réellement carrière dans le domaine et impacte souvent leur santé.

  • Il y a urgence à faire de la pérennité des emplois une priorité et d’en finir avec la désorganisation d’un secteur qui prospère à flux tendu au mépris des vies personnelles.
  • Urgence à protéger les salarié·e·s des conséquences de décisions prises au fil de l’eau par des directions qui font payer aux travailleur·s·es des erreurs de stratégie.
  • Urgence à en finir avec les rythmes professionnels infernaux, à réduire le temps de travail et à maintenir le droit au 100 % distanciel pour celles et ceux qui le souhaitent, souvent pour des raisons de santé.
  • Urgence à reconnaître les troubles musculo-squelettiques, neurologiques et visuels comme des maladies professionnelles spécifiques au secteur du jeu vidéo.
  • Urgence à garantir l’égalité professionnelle dans un secteur où femmes et minorités sont trop souvent malmenées.
  • Urgence enfin à faire entrer la démocratie dans les studios en garantissant le respect des CSE et des droits syndicaux ainsi qu’en prenant réellement en compte l’avis des salarié·e·s sur les décisions impactant l’avenir de l’entreprise comme le recours aux IA génératives.

C’est pourquoi, fidèle à son engagement pour des droits renforcés des salarié·e·s, la fin de la précarisation et une juste redistribution des richesses générées par le travail de toutes et tous,
le PCF apporte son soutien à l’appel à la grève lancée par le STJV du jeu vidéo pour le jeudi 13 février 2025.


La Commission Culture de la Fédération du Rhône du Parti Communiste Français

Benoît ROUX secrétaire départemental de la Fédération du Rhône du Parti Communiste Français

Non à la casse des lycées professionnels

La reforme des lycées professionnels semble ne répondre qu’aux seuls impératifs du patronat en matière d’emplois peu qualifiés en dehors de toute perspective éducative et formatrice. Le tout en vantant le « succès de l’apprentissage » dont on sait désormais que son coût très élevé est loin d’avoir répondu aux réalités des jeunes de milieux populaires.

Les jeunes de lycées professionnels qui représentent près d’un lycéen sur deux se verront privés de scolarité dans un établissement du secondaire pour commencer à travailler encore plus tôt.
Loin de calmer les colères qu’il prétend avoir entendues, de telles promesses sans aucun ancrage dans la réalité ne peuvent être perçues par les élèves, leurs parents et leurs professeurs que comme la confirmation du mépris dans lequel ils sont désormais tenus depuis trop longtemps.

Le projet communiste pour l’école est en confrontation directe avec cette logique. Il faut redonner du temps aux jeunes pour apprendre, du temps de classe. Il faut redonner aux personnels enseignants du temps pour se former, pour enseigner et redonner à l’école les moyens de relever le défi de mieux former toute la jeunesse, et de donner à chacune et chacun les moyens d’être des citoyennes et citoyens à part entière.

C’est pourquoi nous soutenons et appelons à nous joindre à la manifestation de mercredi 24 mai à 17h30 devant le rectorat à Lyon, 92, rue de Marseille, lyon 7 .